La figure ci-contre illustre, dans le cas plus particulier de la détection des exoplanètes par transit, l'influence du bruit pour détecter une exoplanète. Le graphique supérieur montre un transit assez évident avec une chute puis une remontée de la luminosité . La courbe noire est l'ajustement théorique du flux. Cela représente la courbe sans le bruit, sans la dispersion statistique. Plus réalistes, les points montrent les observations qui sont composées du signal et du bruit. Les courbes sont ici normalisées à 1. Pour le graphique du bas, la décroissance est visible mais plus difficile à modéliser correctement car elle est moins forte. Les deux courbes montrent la présence d'une planète avec des rapports S/B proche de 20. En effet pour un signal de 1 le bruit est de l'ordre de 0,05. Cependant si ce S/B est suffisant pour détecter les deux exoplanètes, il donnera une meilleure précision sur les propriétés (masse, rayon, ...) de l'exoplanète du graphique du haut car le profil de luminosité est plus profond que pour l'exoplanète du graphique du bas.