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Section efficace |
Considérons un flux de particules (par exemple un flux de photons ou un flux d'électron), Φ∞ arrivant au sommet d'une atmosphère planétaire. On suppose que les particules décrivent des trajectoires rectilignes le long desquelles elles peuvent interagir avec les espèces atmosphériques. Pour simplifier on supposera que l'atmosphère n'est composée que d'une celle espèce A.
Le flux de particules dΦint qui interagit avec l'atmosphère le long d'un segment élémentaire ds de la trajectoire est proportionnelle à la densité de A, au flux incident et à la longeur ds du segment.
La constante de proportionnalité σ à la dimension d'une surface. On l'appelle section efficace d'interaction entre l'espèce incidente et l'espèce A. Elle dépend de l'énergie des particules incidentes (donc de la longeur d'onde pour un photon). Cette section efficace mesure l'efficacité d'une interaction donnée entre A et les électrons ou les photons incidents.