À titre d'exemple, voici quelques spécificités propres à plusieurs corps planétaires, qui sont autant de "briques" à ajouter dans la partie physique :
- Un modèle de (photo)chimie, qui tient compte des réactions entre les différents composants de l'atmosphère. Il en résulte des changements de composition qui ont un impact sur l'atmosphère, par exemple au moyen du transfert radiatif. Pour modéliser l'atmosphère de Titan, le photochimie joue un rôle prépondérant. Pour modéliser l'atmosphère des exoplanètes géantes chaudes et gazeuses (les Jupiter chauds), c'est même la chimie hors équilibre qui devient importante.
- Les sources d'aérosols. Par exemple, Mars est une planète dont la structure thermique de l'atmosphère est complétement dominée par les poussières en suspension dans l'air. La quantité de poussière soulevée depuis le sol est une donnée importante pour la compréhension et la modélisation de l'atmosphère, qui peut donner lieu au développement d'un modèle spécifique.
- La thermosphère, qui est une région où les hypothèses classiques d'un fluide atmosphérique ne sont plus les mêmes. La densité est si faible que l'équilibre thermodynamique local, qui stipule que la température est spatialement homogène à l'échelle miscropscopique, n'est plus respecté. Ceci nécessite une adaptation du transfert radiatif.