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WASP-80 : Pour aller plus loin |
Pour aller plus loin vous pouvez aussi essayer d'obtenir plus d'informations à partir des données, par exemple en utilisant, au lieu de la fonction porte, un vrai modèle de transit à la Mandel & Agol (2002) pour pouvoir déduire le paramètre d'impact et une possible excentricité en prenant en compte les effets d'assombrissement centre au bord (il y a une fonction python qui implémente ce modèle ).
Ce dossier(une fois décompressé, le fichier readme.txt décrit les différents fichiers) donne un ensemble de données qui permettent de faire d'autres analyses de cette planète:
Le dossier donne aussi des données Spitzer (infrarouge) du même système qui ont été utilisées dans Triaud et al. (2015). Dans ces données, on peut voir l'éclipse secondaire (en plus du transit) car le contraste dans l'infrarouge est plus favorable. Attention, il va falloir faire du detrending pour bien corriger les données brutes. Vous pouvez alors déduire la température de brillance de la planète. On s’attend à ce que la température d’équilibre et de brillance soient du même ordre, mais pas exactement les mêmes. On s'attend à ce que le côté jour de la planète soit légèrement plus chaud et le côté nuit légèrement en dessous de la température d’équilibre.
Pour avoir un jeu de données complet, on fournit aussi les observations en vélocimétrie radiale avec Coralie et HARPS pour ce même système afin de pouvoir aussi déterminer la masse de la planète et ainsi connaître sa densité (et donc pouvoir inférer sa composition).
Vous pouvez faire une courbe de la vitesse radiale en fonction de la phase (comme pour la courbe de transit) et voir ce qu'il se passe, en particulier pendant le transit. On peut, en effet, voir l'effet de Rossiter-McLaughlin dans les données HARPS, ce qui permet de contraindre le sens de rotation de l'orbite de la planète et l’orientation de l’orbite planétaire, à savoir l’angle entre le plan orbital et l’axe de rotation de l’étoile.
Au boulot !