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3b) Le système Solaire à la rescousse |
Les études sur les exoplanètes ou dans notre Système Solaire sont une vraie aubaine pour raffiner nos connaissances, en particulier sur la présence de vie à l’extérieur de notre Système Solaire. Cependant, comme on l’a vu, la notion de zone habitable est quelque peu approximative, imparfaite et parfois fausse. S’il y a en effet de la vie dans les océans sous les surfaces gelées et/ou dans la haute atmosphère de planètes rocheuses (voir la dernière partie du cours), alors la notion de zone habitable n’a plus grand sens et l’on pourrait trouver de la vie même à grande distance d’une étoile, là où l’eau est pourtant glacée en surface. Les millions d’euros qui sont dépensés pour les missions en préparation qui cherchent à aller voir s’il y a de la vie sur Mars, Europe, Encelade ou Titan semblent, en effet, remettre en question la définition de zone habitable et tentent de montrer que la vie est plus universelle qu’on ne le croit. Auront-ils raisons ? Impossible à dire… Patientons !
Si notre concept de zone habitable est trop restrictif, il faudrait remplacer (le nombre moyen de planètes par système qui sont de type terrestre et capable d’abriter la vie) par le nombre de corps célestes (comme des planètes, lunes, comètes, astéroïdes, …) qui ont une atmosphère substantielle ou un solvant efficace en surface ou en dessous, qui sera bien plus grand que le originel. Dans le cas restrictif de zone habitable, on pourra prendre notre résultat comme étant une valeur inférieure.