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De par sa simplicité, la méthode est en principe accessible avec un équipement modeste, puisqu’au premier ordre il s’agit simplement (sauf pour le troisième objectif) de suivre photométriquement une étoile qui peut être relativement brillante. De fait, le premier transit d’exoplanète (celui de HD209458b, dont l’étoile a une magnitude ∼ 8) fut observé depuis le sol, en 2000, à l’aide d’un simple télescope de 25 cm, doté d’une caméra CCD. De nombreux programmes de recherche de transits au sol ont été développés, tels que TrES, XO, HAT, SuperWASP, avec des télescopes de ∼10 cm qui font des relevés sur des étoiles de magnitude 10 à 12, ou OGLE, avec un télescope de 1 m pour des étoiles de magnitude 14-16. A ce jour (fin 2016), ces relevés depuis le sol ont permis de découvrir environ 250 exoplanètes, notamment avec SuperWASP et HAT.
Comme on l’a vu plus haut, le transit d'une planète géante (resp. tellurique) autour d’une étoile de type solaire produit typiquement un signal photométrique de 1 % (resp. 0.01 %). En raison de la turbulence atmosphérique, les planètes telluriques ne sont pas à la portée des observations au sol, sauf autour des étoiles naines. Ce problème est éliminé par l’emploi d’observations depuis l’espace, qui ont en outre l’avantage de s’affranchir des aléas de la météo et des interruptions jour-nuit. Dans tous les cas, l’extraction des signaux planétaires requiert des techniques élaborées de photométrie de haute précision, excluant au maximum les erreurs systématiques éventuelles. Les projets spatiaux CoRoT et Kepler et leurs résultats sont décrits ci-après.