On considère un forçage en surface correpondant à une pulsation \omega_0, de la forme T(z=0,t) = T_{S} + T_{0} exp(i\omega_0 t}). La solution s'écrit T(z,t) = Ts + T_0exp(i\omega t)exp(ikt). Par identification, on a donc \omega = \omega_0.

En appliquant l'équation de diffusion de la chaleur, on obtient la relation i\omega_0 T_0 = -k^2 \frac{\lambda}{C} T_0 . D'où les deux solutions k_1 = \sqrt{\frac{C\omega_0}{2\lambda}}(i-1) et k_2 = \sqrt{\frac{C\omega_0}{2\lambda}}(1-i)

La solution avec k_2 n'est pas physique, car elle donne une augmentation exponentielle du champ T(z,t) lorsque z \rightarrow \infty. La solution finale s'écrit T(z,t) = T_S + T_0 exp(-\frac{z}{\delta_P}) cos(k_S z - \omega_0 t) avec une fréquence spatiale k_S = \sqrt{\frac{C\pi}{\lambda P_0}} , une épaisseur de peau \delta_P = \sqrt{\frac{\lambda P_0}{C\pi}}, et P_0 = \frac{2\pi}{\omega_0}

On se fixe comme critère que la profondeur minimale z_{min} du sous-sol doit être telle qu'on représente le champ de température pour toutes les ondes : z_{min} = 3\delta_P_{max} A priori, la période la plus élevée est la période annuelle (les cycles pluriannuels, plus subtiles, ne font pas partie de cette étude) : P_{max} vaut 150 jours. L'application numérique donne une profondeur minimale de 6,7 mètres.